« Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil » H. Murakami

Aujourd’hui, un peu de lecture. Je ne peux pas ne pas parler de mon livre « coup de coeur », une perle que je peux lire et relire sans jamais m’en lasser.

Hajime. Commencement. J’ai découvert ma grande passion pour la littérature japonaise en lisant Murakami, en lisant « Au sud de la fontière, à l’ouest du soleil ». Je ne me souviens jamais du titre exact de ce livre mais tout son univers résonne en moi.

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Un peu sur l’auteur. Haruki Murakami est né en 1949 à Kobe. Il étudie la tragédie grecque, puis ouvre un club de jazz. Sa vie prend un tournant lorsqu’il devient le traducteur de Fitzgerald et de Carver. Il commence alors à écrire. Aujourd’hui, Haruki Murakami enseigne la littérature japonaise à Princeton.

Quelques mots sur l’histoire. Le livre est écrit à la première personne: nous écoutons la voix d’Hajime. Hajime est un enfant unique ordinaire, choyé par ses parents il mène une existence sans histoires. Jusqu’à sa rencontre avec Shimamoto-san. Le monde bascule dans l’extraordinaire quand deux enfants écoutent des disques au crépuscule. Une époque magique pour Hajime. Malheureusement, la vie les sépare. Hajime fait des études, fonde une famille et exerce un métier qui lui plaît. Sa vie est à nouveau ordinaire mais très agréable. C’est alors que Shimamoto-san réapparaît…

J’ai aimé. J’ai aimé la poésie des mots de Murakami, l’écriture précise mais mystérieuse. Une grande partie d’ « Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil » réside en fait dans la narration des faits et gestes d’Hajime avec une concision et un dépouillement remarquables. Cependant, l’univers de Murakami s’impose, le lecteur est happé par ces descriptions et sans même le vouloir, voit naître devant lui tout cet univers fascinant. Un tour de force que d’inclure tant de richesses dans des phrases épurées à l’extrême. Et puis, au milieu de cela, quelques passages à part, magnifiques de justesse et de beauté Le personnage d’Hajime peut incarner chacun de nous, replié sur lui-même, nostalgique, il ne peut saisir que quelques fragments de ce que le monde offre.

Un livre qui me rappelle qu’il appartient à chacun de donner un sens à sa propre vie. La vie nous est donnée comme un cadeau, libre à nous d’en faire ce que nous voulons.

A lire aussi: « La Ballade de l’impossible », pour découvrir le Japon de Murakami. Comme le New-York de Paul Auster, le Tokyo de Murakami a quelque chose de mythique.

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Un commentaire sur “« Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil » H. Murakami
1 Pings/Trackback pour "« Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil » H. Murakami"
  1. […] la littérature japonaise. A ce propos, si vous ne connaissez pas, je ne peux que vous conseillez “Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil” de Murakami, un classique merveilleux. Pour rester dans les conseils de japonaiseries (promis, […]

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