P’tit Mari en avait envie depuis longtemps: développer ses propres photos. Dans sa prime jeunesse, il a suivi un cours de quelques jours dans le cadre scolaire et depuis il ne quitte pas son vieil appareil réflex argentique. Nous avons deux appareils numériques compacts de qualité moyenne, alors quand il s’agit de faire de « belles photos », rien ne vaut l’antiquité de P’tit Mari. Le développement, c’est encore autre chose.
Voilà une activité qui demande de la patience , de la concentration et pas mal de méticulosité. Cela dit, j’ai trouvé super gratifiant et chouette de tout faire de A à Z, dans une ambiance un peu magique. Rien à voir avec l’impression d’une photo numérique par exemple. Plonger une feuille de papier entièrement blanche dans un liquide et voir lentement apparaître une image, j’adore!
Côté matériel, c’est moins compliqué que ce que je pensais. D’autant plus que P’tit Mari a trouvé un site très intéressant* qui explique en détails tout ce dont le débutant en développement de photos noir/blanc a besoin et comment se passer de certains trucs onéreux. En tout, nous avons investi un peu plus de CHF 200.- (ou environ 140 euros).
Nous nous sommes installés dans une chambre, volets fermés et grosse bâche noire (reste de la construction de l’étang) accrochée devant la fenêtre. La première photo développée s’est révélée complètement ratée: elle a viré au noir complet (!) Après quelques essais nous avons identifié deux problèmes: éclairage rouge trop fort et temps d’exposition beaucoup trop long. Au fil des photos, nous avons fait des progrès, jusqu’à obtenir des résultats plutôt satisfaisants. Jusqu’ici, nous n’avons développé qu’un seul et même film et sachant que le développement du film lui-même a son importance, nous avons quelques idées pour améliorer encore nos « oeuvres ». Je me réjouis de recommencer et je sens que nous allons bientôt avoir un « sujet » tout trouvé 😉 .
La photo ci-dessus présente quelques clichés développés par nos soins. J’avoue que prendre en photo des photos était un peu spécial et que le tout ne rend pas aussi bien que ce que je voudrais..
PS: Mon billet est rédigé de mon point de vue de grande débutante émerveillée, si quelqu’un souhaite des explications plus techniques, je passerai la parole à P’tit Mari
*Je n’ai pas le lien sous la main, si quelqu’un le veut, je le chercherai…
Ça m’a fait aussi très plaisir de retrouver ces odeurs, ces sensations intérieures lorsque l’image apparaît (ou une magnifique oeuvre d’art dont le titre pourrait être « rectangle noir » 😆 ).
Pour le site, l’adresse est la suivante: http://35mm-compact.com/
J’adore aussi la photo artisanale et j’avoue que j’aimerais BEAUCOUP avoir mon petit labo un jour ;)! P’têtre plus tard quand j’aurai mon salaire de médecin lol. En tout cas j’avoue que les qques fois ou j’ai pu expérimenter mon beaucoup plu!
Pour l’instant j’ai investit dans un numérique de qualité et c’est déjà bien. Merci pour le lien, ça m’intéresse effectivement :)!
P’tit Mari: Merci pour le lien!
Mélina: C’est pas si cher que ça si on se contente de matériel de base, je trouve qu’il faut surtout du temps et un peu de place. Cela dit, c’est vrai qu’on avait déjà l’appareil…
De la pure création, en somme ! Avec une dose de magie – chimique, certes, mais quand même !
Mes parents avaient aussi joué aux petits apprentis développeurs photos et il y a de beaux clichés ornant les murs de la maison now 🙂
A quand la photo en couleur ? 😉
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hihi c est cool dinstaller sa chez soi
jai suivi loption arts visuel et jai eu droit aussi au développement foto
jai trop adoré mais alors ya des manip un peu dur — >> mettre le film sur cet espèce de mini rouleau tout sa ds le noir complet juste au toucher mauvais souvenir
par contre après c génial , modifié le temps dexposition les filtre !
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tiens tiens c coool ton blog
sa marque mon dernier sujet sur mon blog, jai jamais vu sa ailleurs
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