Les journées avec mes trois Lutins sont loin d’être reposantes. Même grand Lutin, du haut de ses « presque quatre ans » l’a bien compris: « C’est fatigant de s’occuper d’enfants comme nous, hein maman? ». Absolument. Il règne une certaine agitation dans la petite maison dans la prairie la maison à la campagne, pour ne pas dire une agitation certaine. Mais il existe un moment particulier, ni tout à fait la nuit, ni tout a fait le jour, où tout est calme, doux et tendre. Imprévisible, furtif.
Le jour ne s’est pas encore levé mais la nuit se retire déjà. Petit Mari est déjà parti au travail. Je grapille quelques minutes de sommeil supplémentaires, blottie sous ma couette. Et puis, des petits pas, une porte qui s’ouvre et un premier Lutin qui grimpe dans mon lit et se glisse tout contre moi, son doudou à la main. Quelques minutes plus tard, un autre Lutin débarque et s’installe de l’autre côté. Il n’y a pas de bruit, tout juste quelques chuchotements. On entend presque mini Lutin respirer encore endormi dans son lit. Des câlins, des bisous, des regards. Et grand Lutin, souvent pas le plus calinou de nos trois garçons, qui me dit « Maman, tu me regardes encore? » et qui sourit pendant que je lui caresse la tête. Temps suspendu. <3
Trop mignon!
Vraiment mignon, moi j’en ai qu’un et le deuxième est en route… c’est vraiment génial ces moments la !!