Librairie de campagne

Comme je l’ai déjà dit, mes lectures pour le Challenge Kulturel sont un peu en panne. Pour repartir du bon pied, rien ne vaut un nouveau livre (surtout quand on bloque sur le précédent…). J’ai donc décidé de continuer avec « Les grandes espérances » de Charles Dickens.

Presque à chaque fois que je retourne à la ville je fais un saut dans une librairie. Je prends mon temps pour flâner, feuilleter des bouquins et en humer quelques autres (j’adore l’odeur des livres). Bizarrement (ou pas), ces librairies citadines ne connaissent de Dickens que « Les aventures d’Oliver Twist ». Bien sûr, j’aurais pu commander « Les grandes espérances » mais voyez-vous je n’ai jamais pris le temps. Finalement, ce n’est pas à la ville que j’ai trouvé le roman convoité.

A une lointaine époque, les livres s’achetaient dans des commerces appelés « librairie-papeterie »; on y trouvait des crayons à la pièce, du papier et des livres. C’est dans une de ces antiques librairie-papeterie que j’ai acheté mon Dickens. A l’étage donnant sur la rue se trouve la section papeterie. Pour les bouquins, il faut descendre un étroit escalier en colimaçon pour atterrir dans un sous-sol, au même niveau que l’entrepôt, visiblement. On y trouve des romans au format poche, des BD, des guides de voyage, quelques ouvrages de photos et un soupçon de divers et variés.

En saisissant le livre, j’ai tout de suite vu qu’il avait comme un air bizarre… En l’ouvrant j’ai aperçu un morceau de papier qui indique la date de mise en rayon de l’objet. La date est inscrite au tampon encreur, à moitié effacée mais tout de même lisible: 22 avril 1998. 10 ans que « Les grandes espérances » m’attendent dans ce sous-sol. Pour le reste, une photo sera plus parlante.

J’ai volontairement placé le bidule à côté d’un de ses congénères de la même collection. On voit clairement la différence de couleur des pages. Même le logo de la collection a changé en 10 ans. Vers le bas de la tranche, vous pouvez aussi admirer les outrages du temps infligés par 10 ans de rayonnage. Voilà ce qu’on trouve près de chez moi.

Il ne me reste plus qu’à me plonger dans cette oeuvre à l’emballage délicieusement vintage acheté dans un commerce vinatge lui aussi. Le prix lui, était moderne. 😉

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5 commentaires sur “Librairie de campagne
  1. JS dit :

    Héhé ! Moi aussi je commence à avoir des bouquins aux pages jaunies… Je me sens toute vieille du coup (et pourtant, je ne le suis pas tant que ça ;)) Mais j’ai qu’un regret avec les livres de poche français : leur tranche est blanche… Je préfère tellement les bouquins anglais ou américains, tous colorés…

    Dernier billet chez JS : Comment rentabiliser son voyage

  2. Mlle A dit :

    j’adore ça les bouquins vintage !!

    Dernier billet chez Mlle A : Blind-test musical !!

  3. Charlotte dit :

    JS: Le mien est jauni avant même d’arriver chez moi. 🙄

    Mlle A: Moi aussi, mais je ne m’attendais pas à en trouver un dans une librairie… Pour ce genre de trucs je préfère les bouquinistes ou les marchés.

  4. shalima dit :

    Tu sais que ça m’a fichu un coup quand tu as dit que ce bouquin datait de 1998 ? enfin, non, c’est plutôt quand tu as précisé qu’il avait DIX ANS !!! (dix ans, misère !! 😯 )

    Dernier billet chez shalima : A l’abordage !

  5. Charlotte dit :

    Shalima: Ah comme je te comprends, ça m’a fait la même chose 😯 .

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