Pompiers et renseignements: le meli-melo

Fin 2006, le numéro unique des renseignements téléphoniques suisses est mort et enterré. Le 111 n’était plus, il fallait donc le remplacer. Fini le monopole national, le marché s’est ouvert et toute une floppée de numéros de renseignements ont fait leur apparition. Tous ces numéros commencent par le chiffre 18. Par exemple, l’un des plus connus est le 1811. Jusque là, tout va bien.

Sauf que non. Sauf qu’il y a eu comme une confusion. En Suisse, pour appeler les pompiers, oui les bonhommes qui débarquent avec un camion rouge, une échelle et une lance à eau, il faut composer le 118. Déjà, ça fait un peu trop de 18 pour le citoyen suisse moyen. Pour en rajouter une couche, la France a aussi libéralisé le marché des renseignements téléphoniques avec la naissance de numéros comme le 118 218. La grosse majorité de la population regarde la télévision française et a tout mélangé les 18 en pagaille. Aïe.

Comme les numéros d’urgence sont prioritaires, toutes les personnes qui composent le 118 suivi d’un ou plusieurs chiffres aboutissent chez les pompiers. Les centrales d’appel du feu ont été bombardées d’appels de personnes qui cherchaient les renseignements. Et pendant ce temps, des maisons brûlent. Grosse colère des pompiers et étalage médiatique. Finalement, les choses se tassent doucement. Les pompiers ont même pris le parti d’en rire un peu, tout en faisant passer le message. Regardez ce clip très drôle réalisé par les soldats du feu. Et par pitié, chers compatriotes, n’appelez pas les pompiers si vous cherchez le numéro de votre grande tante éloignée! Spéciale dédicace à mon beau-frère pompier 😉 .

118 projec’t
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